Moydodyr

Solo exhibition, Schumm-Braunstein gallery, Paris, 2021

” Au départ il y a un petit garçon en pyjama, ébouriffé et très sale, qui est poursuivi par l’imposant lavabo d’un cabinet de toilette. Il est si repoussant que les autres objets de la maison s’enfuient à son approche. Les illustrations de ce conte russe voyagèrent jusqu’en Amérique du Sud au détour des années 70. L’artiste franco-uruguayen Horacio Cassinelli s’amuse aujourd’hui à décrasser l’enfant en même temps que sa mémoire. Armé de maigres indices et d’une solide connexion internet, il ramène dans ses filets le Moydodyr et ses multiples versions russes, une traduction anglaise, Dostoïevski, un crocodile, Les vampires de Salem et le jour de la mort de Tolstoï. A l’encre, à l’huile, au crayon ou à la tablette graphique, il cartographie le territoire de son enfance et le nôtre. Bonne pioche ! “